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Vitrerie Jolivet : de la découpe de carreaux à la véranda nouvelle génération

Vitrerie Jolivet : de la découpe de carreaux à la véranda nouvelle génération

Une entreprise familiale qui allie tradition, innovation et service de proximité

Article réalisé en partenariat avec Alliance
L’Association des Artisans et Commerçants

Des racines profondes et un savoir-faire familial
Maison et atelier Jolivet impasse des Fourches
Avril 1984 l'impasse des Fourches devient rue.
La Vitrerie Jolivet construite juste avant les travaux du pont.

L’histoire de la Vitrerie Jolivet commence bien loin de Publier, à Bourg-Saint-Maurice, avec André Jolivet, le grand-père de Thierry, l’actuel dirigeant de l’entreprise. À l’époque, il tenait un magasin d’électroménager, où l’installation des cuisinières à gaz nécessitait de percer des trous dans les vitrages pour assurer la ventilation. Ce besoin a poussé André à s’équiper en outils spécifiques et à acquérir les compétences de la découpe du verre. Ainsi, presque par hasard, est née la vocation de vitrier des Jolivet.

Dans les années 60, la famille s’installe à Publier, à l’impasse des Fourches (devenue depuis la rue des Fourches), où Georges Jolivet, le père de Thierry, crée officiellement l’entreprise familiale en 1962. « À l’époque, le travail se faisait à l’ancienne, explique Thierry. Le matin c’était la prise des mesures chez le client, l’après-midi la découpe du verre dans des plaques de 2m par 3, et le lendemain, la pose au mastic ». Simplicité, efficacité et circuit court étaient les maîtres-mots.

Évolution et adaptation : du verre à l’aluminium

Avec l’arrivée du vitrage isolant vers les années 75, le métier commence à changer. Fini les découpes systématiques : le verre se commande sur mesure, et les délais s’allongent. Face à ces mutations, Georges ne se laisse pas abattre. En 1982, avant que l’impasse des Fourches devienne rue en 1984, il saisit l’opportunité de construire l’atelier actuel, juste à côté de ce qui deviendra le centre commercial d’Amphion : Euromarché.

Thierry Jolivet rejoint l’entreprise dans les années 80. Il se souvient encore de sa première paie « c’était un 103 SP, J’ai plié la fourche pendant le mois de juillet. Le papa m’a dit, c’est pas grave, tu retravailleras pendant une semaine ». Une leçon de persévérance qui forge le caractère du jeune homme.

Les années passent, le métier continue d’évoluer. De retour de l’armée en 1990, Thierry et son père prennent une décision cruciale : ouvrir un département de menuiserie aluminium pour répondre aux appels d’offres en proposant des produits complets, alliant vitrages et structures.
C’est aussi le début d’une nouvelle ère, avec la confection de vérandas sur mesure, adaptées à l’architecture existante, grâce aux quelques études d’architecture de Thierry.

Une offre diversifiée : du petit carreau à la véranda Extansia

Aujourd’hui, la Vitrerie Jolivet a su diversifier son activité :

  • Vitrerie traditionnelle : Entretien, réparation, remplacement de vitrines ou de doubles vitrages cassés, découpe de miroirs ou même de tablettes de frigo. Des demandes que les grandes surfaces ne prennent plus en charge, mais que Thierry et son équipe continuent d’assurer avec fierté.
  • Agencement en verre : Garde-corps, cloisons, séparations de cuisine… Le verre s’invite désormais dans toutes les pièces de la maison, et la Vitrerie Jolivet sait en tirer parti.
  • Menuiserie aluminium : Un savoir-faire développé pour répondre à la demande de structures sur mesure, robustes et esthétiques.
  • Vérandas nouvelle génération : Avec les nouvelles normes thermiques, les vérandas sont devenues de véritables extensions de maison. Le modèle Extansia en est le parfait exemple : un produit technique, au design élégant, qui offre confort et isolation dignes des constructions RT 2020. Une petite révolution qui a nécessité de former les employés pour garantir une pose impeccable.
L’importance du service et du client avant tout
Faites couper votre tablette de frigo cassée
Faites couper votre tablette de frigo cassée

Si le métier a changé, une chose reste immuable : le service client. « On fabrique tout, mais on ne peut pas combattre avec les chaînes industrielles. Là où on se positionne le mieux, c’est sur la qualité et le savoir-faire. Pour cela, il faut une bonne équipe… et je l’ai ! », confie Thierry avec fierté. Les clients eux-mêmes sont souvent surpris par la qualité du travail réalisé.

Autre particularité : la volonté de ne jamais délaisser les petites demandes. Que ce soit pour remplacer un carreau coloré sur une porte intérieure ou pour découper une plaque de verre, la Vitrerie Jolivet répond toujours présent. Même si aujourd’hui la vitrerie ne représente plus que 20 % du chiffre d’affaires (contre 80 % autrefois), Thierry tient à conserver l’âme du métier : être là pour tous les clients, quelle que soit l’ampleur de la demande.

Un artisan ancré dans sa région

Conscient de l’importance du service après-vente et de la proximité avec ses clients, Thierry a choisi de réduire son rayon d’action pour se concentrer sur le Chablais. Cette décision permet de garantir un suivi de qualité et de répondre rapidement en cas de besoin.

Une entreprise qui a su traverser les époques

De la découpe artisanale de carreaux à la création de vérandas dernier cri, la Vitrerie Jolivet incarne une capacité d’adaptation constante. En restant fidèle à ses valeurs (travail bien fait, proximité et service client) l’entreprise a su évoluer sans jamais perdre son âme.

Que vous ayez besoin d’une verrière moderne, d’un garde-corps en verre ou tout simplement d’un petit carreau à remplacer, une chose est sûre : chez Jolivet, chaque demande est écoutée et chaque client est important.

Un artisan de confiance, enraciné dans son territoire, prêt à relever tous les défis… avec la même passion qu’en 1962.

Alliance pour des Échanges.

 » Avec toute notre histoire racontée à travers ces lignes, comment ne pas faire partie de l’association des commerçants et artisans de Publier Amphion !….
Échanger avec les autres acteurs de la commune me parait essentiel. Les sujets et actions ne manquent pas.
C’est aussi,  à notre échelle, une manière de participer au tissus économique de la commune. « 

Thierry Jolivet