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À Publier, l’incontournable dancing « Chez Totor » poursuit sa belle histoire familiale. Nathalie, fille de Victor et Marcelle Maurice, père plus connu sous le nom de Totor, a officiellement repris les rênes de l’établissement en 2019. Une transition en douceur pour celle qui a grandi dans les murs et au rythme de la musique.
Article réalisé en partenariat avec Alliance
L’Association des Artisans et Commerçants
Née en 1971, Chablaisienne de pure souche, Nathalie a toujours baigné dans l’univers du dancing.
« On habitait au-dessus de la boîte, je n’entendais que de la musique », confie-t-elle avec un sourire.
Si les années 60 ont marqué l’ouverture du dancing par son père en 1962, ce sont surtout les années 80 et 90 qui ont façonné son univers.
« Les dimanches après-midi, ce n’était pas pour aller se baigner au lac, mais pour côtoyer les amateurs de musette », se souvient-elle.
Dès son plus jeune âge, elle participe aux tâches en coulisses : vestiaire, vaisselle, accueil… Rien ne lui échappe.
« Ce n’était pas qu’un travail, c’était aussi le plaisir d’être là, de côtoyer les gens, de les servir. »
Nathalie suit une formation en service de restauration au CFA de Groisy (aujourd’hui devenu Le Campus de Groisy), avec une alternance à La Verniaz à Évian.
Elle débute ensuite comme cheffe de rang au Château de Coudrée, puis rejoint le prestigieux Royal d’Évian au début des années 90.
« Je faisais partie des premières filles à servir en salle. On était quatre sur une cinquantaine. » se souvient-elle.
En 1993, elle intègre l’équipe de la maison familiale tout en poursuivant des extras au Royal et au Golf d’Évian lors des grandes manifestations comme les rencontres musicales à la Grange au Lac.
C’est aussi à la foire de Crête qu’elle a fait ses armes. C’est la qu’elle a rencontré Armando du Chalet du Port, alors employé chez Tardy.
« Il me servait derrière son estanco quand il avait beaucoup de monde. »
Depuis sa reprise officielle en 2019, Nathalie a su faire évoluer l’établissement tout en conservant son âme.
À la belle saison, c’est la piscine qui prend le relais, avec une ouverture prévue mi-mai.
Le dimanche, place aux fameuses pool parties, où l’on danse aussi bien au bord que dans l’eau.
« Depuis le COVID, c’est difficile de trouver du personnel. Il faut savoir profiter des moments de repos », confie Nathalie.
Les journées sont longues, surtout l’été : coucher à 3h du matin, réveil tôt pour préparer la piscine, faire les courses, gérer le midi…
« Pas besoin d’aller au club de sport avec ce rythme ! »
Chez Totor, c’est bien plus qu’un dancing : c’est un lieu de vie, de fête et de transmission. Grâce à Nathalie, la musique continue de faire vibrer les cœurs et les souvenirs, toutes générations confondues.
« Ensemble », c’est le mot qui résume ma volonté de rejoindre Alliance, l’association des commerçants et artisans de Publier.
La période du COVID nous a montré combien il est essentiel de ne pas avancer seul.
Ensemble, on se soutient.
Ensemble, on s’entraide.
Ensemble, on réalise de belles choses.
Et pour cela, il suffit de faire Alliance.
Nathalie Duval
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