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À Publier, face au lac, un chalet à l’ambiance détendue attire chaque été les amateurs de douceurs glacées et de plaisirs gourmands.
Derrière « Roule Ma Poule« , il y a Benjamin Garcia, un passionné venu de Marignier, qui a su transformer une idée roulante en véritable lieu de vie.
Avant le chalet en bois clair, niché au bord du lac, en 2021 il y avait… un triporteur. Benjamin venait alors chaque jour au bord du Léman. Ceux qui ont goûté ses toutes premières glaces s’en souviennent. Ce vélo avait une âme. « Roule Ma Poule », ce n’est pas qu’un jeu de mots, c’est une histoire de mouvement, celui du triporteur, bien sûr, mais aussi celui de ses glaces roulées, uniques dans la région à l’époque.
Le cœur de l’aventure, ce sont ces fameuses glaces thaïlandaises. Une plancha réfrigérée à moins 20°C, une base sucrée et neutre, et des ingrédients frais choisis par le client : fruits, banane, fraise… le tout travaillé à la spatule jusqu’à obtenir une crème glacée fine qu’on étale et qu’on roule. Résultat : un dessert artisanal spectaculaire réalisé sous les yeux du client. « Les puristes optent pour des fruits frais, d’autres préfèrent le Nutella ou les Kinder Buenos… à chacun sa vision du naturel » plaisante Benjamin.
À ses débuts, il a même fallu tirer un câble de 60 mètres depuis la villa Yasmine pour alimenter son vélo. Chaque soir, il démontait tout pour recommencer le lendemain. De cette aventure de bricoleur courageux est née une adresse de plus en plus prisée des promeneurs et des vacanciers.
Même à l’étroit, le sourire reste présent
En 2023, après deux saisons sur trois roues, la mairie installe un chalet fixe. Un cadre magnifique, une terrasse les pieds presque dans l’eau, et l’opportunité d’élargir l’offre. Les gaufres salées font leur apparition : croustillantes à l’extérieur, garnies avec des produits frais, elles deviennent rapidement la spécialité maison. « C’est notre version du burger », sourit Benjamin.
Mais travailler dans 12 m² n’est pas simple. Heureusement, à l’ancien hôtel des Tilleuls qui a fermé ses portes, la famille Baras, qui lui louait déjà un garage pour son vélo, lui propose d’utiliser l’ancienne cuisine de l’établissement. « 90 m², ça me semblait immense au début. Aujourd’hui, avec la chambre froide, ce n’est pas de trop ! »
« C’est un endroit où chacun retrouve un petit air de vacances. Certains me disent que ça leur rappelle l’Espagne, d’autres la Thaïlande… », explique Benjamin. « Il reste encore à peaufiner la déco » concède-t-il, mais l’essentiel est là : une ambiance chaleureuse, une cuisine sincère et une belle énergie, portée par un homme qui a su faire rouler ses rêves jusqu’au bord du lac.
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